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Bon, on va pas se mentir, depuis quelque temps, le mot “IA” (Intelligence Artificielle, pour ceux qui auraient passé les cinq dernières années dans une grotte) déclenche des sueurs froides chez beaucoup d’entre nous. On imagine déjà une armée de robots conquérant nos bureaux, nos open spaces et même nos cuisines, avec des regards froids et calculés, prêts à bosser plus vite, mieux, et sans demander de pause café. Effrayant, non ? Surtout quand on lit des articles du style : “L’IA pourrait remplacer 300 millions d’emplois d’ici 2030” (ce chiffre inquiétant qui revient partout, on dirait presque une prédiction apocalyptique !).
Mais si on prend un peu de recul et qu’on respire un bon coup, on se rend compte que la réalité est un poil plus nuancée. Parce que, soyons honnêtes, l’IA est loin d’être ce monstre dévoreur de jobs. Elle est surtout un prétexte en or pour nous bouger un peu les fesses.
L’IA : Booster de compétences… malgré nous
Là où avant on pouvait un peu se la couler douce (vous savez, ce petit “je vais faire comme d’habitude, ça va passer”), l’IA vient gentiment nous dire : “Hé, les humains, va falloir faire mieux que ça maintenant.” Et oui, au lieu de tout remplacer, l’IA nous oblige à devenir meilleurs. Elle nous pousse à explorer des compétences qu’on n’aurait peut-être jamais pensées utiles. Vous savez, comme ces formations “soft skills” sur le leadership ou la gestion de l’optimisme en entreprise – sauf qu’avec l’IA, c’est du concret.
Parce que, tout de même, soyons réalistes : aucune machine n’a encore appris à saisir l’intonation sarcastique de votre collègue préféré ou à interpréter le regard ennuyé du chef en réunion. Et ça, ce sont des compétences humaines que même l’IA la plus sophistiquée n’est pas prête de voler. Ce qu’elle fait, en revanche, c’est nous donner les outils pour nous concentrer sur ce qu’on fait vraiment bien. Et quand je dis “bien”, je parle de cette petite touche personnelle, ce petit truc qui fait qu’on n’est pas remplaçable en un clic de souris.
L’IA : L’opportunité de sortir du “pilotage automatique”
Alors, pourquoi ne pas voir l’IA comme une invitée surprise qui nous encourage à sortir de notre zone de confort ? Au lieu de paniquer, on pourrait se dire que l’IA fait exactement ce que nous n’avons jamais eu le courage de faire : faire le ménage dans nos tâches automatiques, celles qui nous ennuient ou nous prennent du temps sans vraiment nous stimuler. Parce que soyons honnêtes, personne ne rêvait de passer sa vie à trier des mails, à corriger les fautes de sa collègue préférée ou à rédiger un million de fois la même emailing.Et si l’IA peut nous libérer de ça, c’est déjà pas mal, non ?
En libérant de l’espace, on peut enfin se concentrer sur des projets plus intéressants, plus créatifs, qui nous permettent vraiment de briller. En gros, on peut enfin se dire que chaque journée ne sera pas un copier-coller de la veille. Et si, en plus, ça fait frémir notre cher manager d’admiration, pourquoi bouder son plaisir ?
En libérant de l’espace, on peut enfin se concentrer sur des projets plus intéressants, plus créatifs, qui nous permettent vraiment de briller.
L’IA, un allié cachée
Alors oui, l’IA a cet air un peu inquiétant. Oui, elle pourrait potentiellement remplacer des postes – surtout ceux qu’on fait en mode automatique depuis bien trop longtemps. Mais elle nous pousse surtout à nous dépasser, à être plus créatifs, plus humains, plus pertinents. Parce qu’au fond, si l’IA nous pique nos tâches répétitives, elle nous rend aussi un peu plus de temps et d’énergie pour ce qui compte vraiment : tout ce qui fait de nous des êtres uniques.
Alors, la prochaine fois que vous entendez “l’IA pourrait voler votre travail”, essayez de sourire un peu. Après tout, elle est peut-être juste là pour nous rappeler qu’on peut tous être un peu meilleurs. Et si un jour, elle veut vraiment tout faire à notre place… eh bien, peut-être qu’on aura enfin le temps d’écrire ce roman qu’on promet à tout le monde depuis 10 ans.